Le magasinage en ligne et physique n’ont pas le même impact.
Les achats en ligne ont révolutionné les habitudes d’achat : vous pouvez obtenir tout ce que vous voulez, des vêtements aux produits d’épicerie en passant par les meubles, en cliquant sur un bouton et en vous faisant livrer directement à votre porte.
Les plateformes d’achats en ligne sont ainsi devenues presque des incontournables de la vie des consommateurs : 3 Canadiens sur 4 ont procédé à des achats en ligne en 2022, avec une tendance en constante augmentation. Les réseaux sociaux contribuent à cette évolution, en proposant des options d’achat direct qui incitent à l’achat par un simple clic. Le Black Friday et le Cyber Monday accentuent encore ce phénomène et représentent deux des périodes les plus achalandées de l’année pour le commerce électronique : le sentiment d’urgence créé lors de ces périodes pousse encore davantage à l’acte d’achat compulsif.
La commodité et l’accessibilité du commerce électronique sont indéniables, notamment en période de crise sanitaire. Mais le prix à payer pour l’environnement est élevé.
Outre le poids énergétique lié aux plateformes technologiques utilisées pour le commerce en ligne, l’agence des Nations Unies pour le commerce et le développement (UNCTAD) estime que ce type de commerce amène à une surconsommation de produits, augmentant les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports et la quantité de déchets générés. Production et envoi depuis d’autres continents, dispersion des achats, livraisons express, gratuité des retours de produits : tout cela impacte les émissions liées aux transports et au stockage des produits. Par ailleurs, le commerce en ligne génère une quantité plus importante d’emballages que la vente en magasin (comme le soulignent l’UNCTAD et cette étude de l’Université de Lund). La tendance à la surconsommation liée au commerce électronique est bien réelle, comme en atteste le nombre de retours de produits achetés sur internet, produits qui peuvent être détruits au lieu d’être remis en vente (par exemple dans le cas de produits textiles et de produits électroniques).
L’achat en magasin serait donc moins impactant de manière générale que l’achat en ligne.
Mais la (sur)consommation, par définition, a des impacts environnementaux. Repenser notre façon de consommer est donc essentiel. Et pour ne plus céder aux sirènes de la surconsommation, pourquoi ne pas se baser sur la méthode BISOU pour reconsidérer ses achats?
5 questions pour réduire l’impact de sa consommation :
- B: besoin : À quel besoin cet achat répond-il chez moi?
- I: immédiat : En ai-je besoin immédiatement?
- S: semblable : Est-ce que j’ai quelque chose de semblable qui pourrait faire l’affaire?
- O: origine : Quelle est l’origine de ce produit?
- U: utile : Cet objet va-t-il m’être utile?
De notre côté, nous contribuons à réduire l’impact des entreprises, notamment les commerces, en les accompagnant par des diagnostics et des plans d’action. N’hésitez pas à aller voir nos services et nos exemples de projets pour en savoir plus.
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